Photographe : Marc-Antoine Chaînais
Photographe : Marc-Antoine Chaînais

 

 

 

 

L’un des biens les plus précieux de Jeannick Le Glatin, la styliste de la marque, est un dossier de croquis de mode, des planches historiques, des études autrefois réalisés par sa mère, qu’elle découvre enfant dans une armoise familiale. Cette découverte définît le rapport intime de la créatrice, au vêtement et à une mode où trait, couleurs, volumes et matières se répondent avec finesse et sensibilité. 

 

 

Les inspirations sont puisées dans le cinéma, l’histoire du costume, la peinture et la photographie. C’est toujours à partir d’un film que s’esquissent les grandes lignes d’une collection. Tout un univers se construit autour : parfum, intérieur, musique, recherche d'une icône féminine.

La styliste dessine ensuite tous ses modèles avant de procéder elle-même à la réalisation de ses patronages et de ses toiles. Exigence et rigueur des coupes prévalent dans son travail.

 

La revalorisation de tissus naturels (soie, coton, laine) issus de la haute couture permet d’offrir une touche couture aux collections, de proposer un nombre limitée de pièces, de s’opposer à la production de masse souvent synonyme de consommation jetable.

 

Les modèles sont façonnés à l’atelier. Des façonniers parisiens peuvent être sollicités, ils sont choisis pour leurs mains, leur « savoir faire à la française » gage de belles finitions. Toutes ces techniques sont héritées d’une longue transmission du savoir-faire. La haute couture a été inventée en France au siècle dernier, les ateliers ont développé une haute technicité dans le domaine du façonnage tout en s’adaptant aux contraintes de nouveaux textiles ou aux courants de mode.

La localisation de la confection « made in Paris »  permet de lutter pour la préservation et la pérennisation du savoir-faire local. Le secteur de l’habillement et du textile a été fortement impacté par la délocalisation de la production, dans les années soixante il comptait près d'un million de salariés, aujourd’hui il emploie plus que 200 000 personnes.

 

Emancipé des diktats des tendances, les lignes intemporelles se complètent, s’enrichissent pour composer une garde-robe qui se transmet et qui évoque un souvenir.

 

Jeanne Berre propose des vêtements de qualité, bien coupés qui n’entravent pas les mouvements et qui permettent à l’ambassadrice Jeanne Berre d’être à l’aise dans n’importe quelle circonstance.

 

Valeurs de la marque 

  • Une mode intemporelle, féminine conçue par une femme pour les femmes.  Les modèles sont pensés, recherchés pour correspondre aux différents moment de la vie d’une femme. 
  • Des collections à thème sont proposées tout au long de l’année pour répondre aux nouvelles contraintes de l’habillement. Non pas aux contraintes du prêt-à-porter traditionnel soit deux collections par an mais pour replacer la cliente dans un processus de consommation plus proche des changements climatiques et de ses contraintes. 
  • Le vêtement accompagne et s’adapte aux différents mouvements du corps de la femme d’où un important travail de coupe et de mise au point des modèles.
  • L’approvisionnement et le réemploi de tissus « haute couture » offre une deuxième vie à des fins de rouleaux et permet de confectionner les vêtements dans des matières de haute qualité et essentiellement d’origine naturelle (soie, coton, laine). Il aide à lutter contre le gaspillage de matières premières.
  • Le type de production choisit ne permet pas la diffusion à grande échelle, d’où des éditions très limitées. Les étiquettes mentionnent le nombre de pièces produites, ainsi l’ambassadrice Jeanne Berre a la certitude d’acquérir un modèle non standardisé et non produit en masse.
  • La défense de la qualité, la pérennisation du savoir-faire local, le goût pour la réalisation de belles pièces, la satisfaction de constater celle de la cliente sont autant de motifs pour poursuivre une activité qui est à l’image d’une petite maison de couture.

 

Le vêtement peut-être transmis, il participe à une histoire, un souvenir.